Après ces quelques pas dans les rues parisiennes, je vous emmène en voyage à Florence !

Florence et son coeur de ville historique, qui bat si fort au rythme de ses rues et ruelles comme autant de veines et de vaissseaux, dédale où se perdre de palais en boutiques, de façades en vitrines...
La nuit est tombée sur le Ponte Vecchio, et les lumières fantasient toutes choses, nous attirant en mille points lumineux tels un enchantement. Féérie de minuscules vetrine surchargées de magie, de piccolissimi negozi dignes d'être tenus par quelques fées ou lutins, marchands de glaces, marchands de masques, gantiers, bimbelotiers, fleuristerie, etc. Inventaire à la Prévert d'un décor nocturne qui nous entraine via via comme le lapin blanc au Pays des Merveilles...

Plaisirs d'une petite promenade dans les avenues de la capitale avec mon téléphone à la main... Paris l'ultra urbaine, Paris et ses rues bordées d'hôtels qui envahissent jusqu'aux reflets des vitrines si parisiennes...! Chic et choc de Paris, dont les petites boutiques de luxe ne sauraient avoir de vitrine sans la présence de ces enfilades sans fin de logements urbains. 

En route pour la Suisse en décembre 2009, la campagne franc-comtoise sommeillait sous la neige, dans un décor d'un bleu-gris nacré. Un décor de carte postale défilait derrière les vitres de la voiture, un avant-goût de vacances, une invite à faire une halte, prendre le temps... Un chocolat chaud après une heure de marche dans la neige, une soupe au coin du feu en fin de soirée... Même si nous ne nous y sommes jamais arrêtés.

Que dire de mieux, pour résumer ? Un décor de rêves...

La campagne, près de Pontarlier... (photo téléphone Samsung Player One)

Si il y a bien une rencontre que l'on est obligé de faire, à Rome, c'est celle de la statuaire...!

Impossible de visiter Rome, de parcourir ses rues et ses musées, sans être touché, frappé, happé par les statues qui vous dominent d'éternité. Ames de pierre, corps sans vie, subtile alliance entre la froideur de la matière et l'ardeur des émotions... Regards, postures, musculatures, le sang semble couler dans leurs veines durcies. Tellement fort, que l'on pourrait rester soi-même aussi immobile qu'elles, à les observer, tant il semble falloir de siècles pour les apprivoiser...

C'était en décembre 2009, la neige recouvrait de nombreuses régions de France et d'ailleurs...

Nous n'avions jamais encore vu le Lac Léman cerné de blanc. C'est habituellement la clémence d'un climat presque marin qui le garde, le protège, même dans les frimas de l'hiver. Mais cette année-là, le froid intense ne se satisfaisait pas de nous piquer les joues alors que nous parcourions les rives de Montreux et que nous arpentions les escaliers et ruelles du château de Chillon, mais il s'appliquait également à en geler les pierres autant qu'il le pouvait. L'eau se figeait dans les fontaines, le château somnolait sous un blanc manteau, et le soleil semblait ne plus oser imposer le jour, abandonnant le décor à un camaïeu frileux de gris et de blancs...