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    "Mets-toi sur ton séant, lève tes yeux, dérange
    Ce drap glacé qui fait des plis sur ton front d'ange,
    Ouvre tes mains, et prends ce livre : il est à toi."

    Victor Hugo, A celle qui est restée en France, 2 novembre 1855


    "Sei la terra e la morte. 
    La tua stagione è il buio
    e il silenzio. Non vive
    cosa che piú di te
    sia remota dall'alba." *

    Cesare Pavese, La Terra e la Morte3 dicembre 1845

     

     

    Tombeau italien

    Cappella San Luigi dei Francesi - Chapelle Saint Louis des Français

     

    * "Tu es la terre et la mort / Ta saison est ténèbres / Et silence. Rien ne vit / Qui soit étranger / À l’aube que tu n’es".

     

     

    Et avant de m'en aller... une fois n'est pas coutume, quelques images (animées !) qui ne sont pas de moi !... Puisque je vous livre quelques vers de Cesare Pavese, je ne résiste pas au plaisir de vous inviter à en goûter la musicalité, en les écoutant réciter par Daniela Cattani Rusich, dans cette très belle "videopoesia" produite par Poetika.it :

     

     

    Testi di: Cesare Pavese
    Interpretazione: Daniela Cattani Rusich
    Fotografia: Guillermo del Toro
    Musica: Javier Navarrete
    Montaggio: Adriano Gabellone


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  • De 2004 à 2009, la Cathédrale de Rouen a soudain vu ses dentelles parées de couleurs aussi nocturnes qu'estivales, de quoi faire de la noble Dame plusieurs fois centenaire une fraîche jeune fille en fleurs... "La Cathédrale de Monet aux Pixels" proposait en effet tous les soirs d'été un spectacle de lumières sur le parvis de la cathédrale. Hommage musical et coloré à la série des Cathédrales de Monet, douze tableaux venaient draper la façade gothique tels douze tableaux de lumière... Tantôt flamboyants, tantôt noir et blancs, tantôt ardents, tantôt inquiétants, les visages renouvelés de la cathédrale se succédaient en musique, pour une expérience vivante, vibrante, qui ne pouvait laisser indifférent.

    Des images fortes qui m'avaient donné envie de les immortaliser avec mon appareil photo, mais si difficiles à prendre sans être équipée d'un pied et d'un matériel adapté aux conditions de prise de vues... Malgré tout, j'avais tenté !

     

    La Cathédrale, de Monet aux pixels

     

    La Cathédrale, de Monet aux pixels

     

    La Cathédrale, de Monet aux pixels

     

    La Cathédrale, de Monet aux pixels


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    Février 2010, une semaine à Rome...

    Ville millénaire, ville éternelle, Rome est difficile à apprivoiser, Rome nous perd dans ses rues, comme elle nous perd dans les siècles. Le ville bruisse laborieuse, entre capitale moderne et urbaine, et cité d'art et de culture latine... Il faut quelques jours pour commencer à s'en imprégner, et on pourrait y passer un mois sans jamais repasser par les mêmes lieux en y voyant les mêmes détails, tant l'oeil est envahit à la fois par les perspectives saisissantes et par les détails infimes qui se cachent derrière.

    Au détours de rues de la ville et des salles des musées, quelques impressions qui me sont restées.

     

     

    Colosseo Roma

    Tutto dritto, il Colosseo

     

    Musei Capitolini Roma

    Arte del vetro - Musei Capitolini

     

    Palazzo Barberini Roma

    Giardino - Palazzo Barberini

     

    Mercato Campo dei Fiori Roma

    Il mercato - Campo dei Fiori

     

     

    Una via di Roma

    Una via di Roma

     

     


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  • Ballade florentine il y a deux ans, premier vrai séjour en Italie, premier coup de coeur pour une ville hors du temps... Une ville pleine des vibrations de tous ces esprits artistes qui y ont fusionnés, une ville où l'art déborde, envahit, engloutit presque si l'on n'y prend garde. Une ville qui peut paraître "trop" pour certains, mais qui, en ce qui me concerne, a touché en plein coeur !...

    Nous y sommes arrivés en plein après-midi, en faisant un arrêt de quelques minutes pour admirer la première vue que nous pouvions avoir de la ville. De la Piazzale Michelangelo le panorama s'est offert, émouvant, presque intime... Nous n'y sommes restés que quelques instants, et il a fallu bien vite repartir. En repartant vers le car, un instantané volé : celui de la copie du David de Michel-Ange se découpant en ombre chinoise sur un ciel d'un bleu profond déchiré de nuages.

     

    David - Piazzale Michelangelo


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  • Nous partions en car pour Florence, au départ de Chambéry, pour un voyage d'une semaine. La route risquait d'être longue, nous nous sommes donc mis en route avant les premières lueurs de l'aube. Le soleil hivernal est donc venus nous caresser de ses rayons juste avant de passer la frontière, et ce faisant, il a illuminé les cimes et versants d'une magnifique lumière, presque féerique...

    Au travers des vitres du véhicule, je n'ai pas résister au plaisir de tenter le cliché. Je n'ai pas regretté en retrouvant sur ma photo la belle lumière porteuse de rêves et d'espoir comme le sont toutes les lumières matutinales...!

     

    Vers l'Italie


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